Comment on doit diviser l'atmosphère
plus grande près de la surface de la terre ; et cette densité va ensuite en
diminuant progressivement vers la partie supérieure de l'atmosphère.
Comment on doit diviser l'atmosphère.
Sans doute il n'est pas possible d'établir dans l'épaisseur de l'atmosphère des
divisions physiques et reconnoissables, à l'aide desquelles on puisse déterminer
les lieux véritables où s'exécutent les phénomènes qu'on y observe.
Néanmoins, afin de se former l'idée la plus juste possible de ce que l'on
observe, il est nécessaire de diviser, au moins par l'imagination, l'épaisseur
reconnue de cette enveloppe fluide de la terre ; parce qu'alors on peut fixer
par estimation quelle est la portion de l'épaisseur de l'atmosphère, qui paroit
être le siège des faits les plus remarquables qu'il nous importe de bien
connoître.
Or, je dis que si l'on divise par l'imagination l'épaisseur entière de
l'atmosphère terrestre en neuf parties égales, on peut assurer que c'est
uniquement dans une seule de ces neuf parties, et particulièrement dans celle
qui est inférieure et la moins éloignée de la terre, que se forment les nuages,
les vents et tous les météores aériens et aqueux qu'on observe si communément.
En effet, les huit autres parties ou régions de l'atmosphère ne présentent aucun
de ces phénomènes, et ne donnent naissance dans leur sein qu'à quelques météores
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